mercredi 21 mai 2014

Poulet rôti aux pommes de terre et patates douces

Le poulet rôti, un plat classique pas très compliqué mais que je n'avais encore jamais réalisé.
Il faut juste un peu de temps pour la cuisson... D'après ce que j'ai pu lire par ci, par là, il faut compter 1/2h de cuisson par 500 grammes de poulet. 
Du coup, pour mon poulet d'1,6 kg, j'ai compté 1h40 de cuisson.
Et pour éviter que le poulet soit trop sec, il faut cuire le poulet en commençant la cuisson sur la cuisse. De plus, un citron dans le poulet permet de lui garder pas mal d'humidité tout en le parfumant. Avec ces petits conseils, et un mélange de pommes de terre et patates douces, voici ma version du poulet rôti !
 


Ingrédients

Poulet d'1,6kg
-
"farce"
1 citron bio
1 c. à s. d'huile d'olive
2 gousses d'ail pelées écrasées
thym & romarin
sel & poivre
baies roses
-
"légumes" rôtis
4 patates douces
4 pommes de terre
30 ml d'huile d'olive
100 ml. de vin blanc
muscade
paprika
piment
sel


Préchauffez votre four à 200°C.

Mélangez l'huile d'olive, les gousses d'ails, les herbes et les épices.
Étalez ce mélange sur les parois intérieures du poulet.

Brossez le citron sous de l'eau chaude.
Percez-le régulièrement avec une fourchette. 
Mettez le citron dans le poulet puis ficelez-le.
[Personnellement, j'ai appris en regardant cette vidéo]
Frottez l'extérieur du poulet avec de l'huile d'olive puis du sel et du poivre.
Posez le poulet sur l'une des cuisses dans un plat huilé.
Enfournez pour 20 minutes.

Pendant ce temps là, épluchez pommes de terre et patates douces.
Coupez-les en gros cubes.
Versez-les dans un saladier.
Arrosez-les avec l'huile d'olive et le vin blanc.
Ajoutez les épices.
Mélangez bien.

Au bout des 20 minutes, sortez le poulet du four, tout en laissant le four allumé.
Tournez le poulet et mettez-le sur l'autre cuisse.
Versez les "légumes" dans le plat, tout autour du poulet.
Enfournez pour encore 20 minutes.

Au bout de ces 20 minutes, retournez le poulet, en le mettant sur le ventre / les blancs.
Re-mélangez les légumes, si certains sèchent sur le dessus.
Enfournez 20 minutes.

Retournez le poulet, blancs sur le dessus.
Re-mélangez les légumes, si certains sèchent sur le dessus.  
Baissez la température de votre fous à 180°C.
Enfournez pour 40 minutes.

C'est enfin prêt.
Maintenant, il vous reste la joie de la découpe !

dimanche 18 mai 2014

Soda Bread - Pain irlandais express

Plus de pain à la maison, la boulangerie fermée et dans mon frigo, une brique de lait fermenté à finir, j'ai alors repensé au soda bread et je me suis dit qu'il était temps d'essayer.
C'est une recette que j'ai découvert lors de mon dernier voyage en Irlande. Le soda bread a  une texture entre le pain et le cake car c'est un pain qui n'a ni besoin de pétrissage ni de temps de pousse grâce à l'action combinée du lait fermenté et du bicarbonate de sodium (soda baking en anglais)... Cela lui donne aussi un goût caractéristique, un peu particulier, mais une fois de temps en temps, j'aime bien.
Après avoir regardé différentes recettes, j'ai découvert qu'il était extrêmement rapide et facile à faire ! Du coup, je pense que je réessaierai rapidement.
Cette fois-ci, j'ai ajouté quelques graines de tournesol directement dans la pâte et la magie de la chimie les a fait devenir toute verte... Je ne me l'explique pas mais j'imagine que cela vient soit du lait fermenté soit du bicarbonate de soude, un peu comme le chou rouge qui change de couleur, du rouge vif au bleu/violet, selon avec quoi il est cuisiné...


Ingrédients

500 g. de farine
120 g de flocons d'avoine
500 ml de lait fermenté ou lait ribot
2 c. à c. de bicarbonate de sodium
1 c. à s. de sirop d'agave [ou de miel]
1 c. à c. de sel
3 c. à s. de graines de tournesol [facultatif]
1 c à s. de graines de courge + 1 c. à s. de graines de tournesol + 1 c. à s. de flocons d'avoine [facultatif]

 
Préchauffez votre four à 200°C.

Mélangez la farine, les flocons d'avoine, les graines de tournesol, le bicarbonate et le sel.
 
Ajoutez le lait fermenté, le sirop d'agave.

Mélangez grossièrement, le minimum possible.

Versez la pâte dans un moule à cake beurré.

Enfournez pour 15 minutes puis baissez le thermostat du four à 180°C.
Laissez cuire encore 40 minutes.
[Vérifiez tout de même que le pain est cuit en plantant un couteau au milieu. S'il ressort sec, c'est cuit!]  

mardi 13 mai 2014

Tarte au libouli ou à gros bords

Tarte au libouli... Mais qu'est ce que ça peut bien être, me demanderez-vous ?
C'est une spécialité sucrée du Nord de la France, plutôt du Pas de Calais me semble-t-il, qui assemble une pâte briochée et un appareil à flan. Le "libouli" vient d'ailleurs du lait bouilli pour la préparation de la crème.
Selon les endroits, on l'appelle aussi tarte à gros bord (car, avant les plats à tarte, on devait faire des gros bords pour retenir la préparation), tarte au papin (dérivé du flamand "pap" qui signifie "bouillie") ou encore tarte berckoise (de Berck).
Bref, un dessert du Nord très bon mais très généreux que vous pouvez aussi agrémenter de pruneaux ou pourquoi pas de zestes d'agrumes...


Ingrédients
Pâte
275 g. de farine
1 œuf
60 g. de beurre
10 cl de lait
10g. de levure
2 pincées de sel
1 sachet de sucre vanillé
-
Crème au libouli
3 œufs
60 cl de lait
10 g. de beurre  
100 g. de sucre
1 gousse de vanille 
60 g. de fécule de maïs
-
+ un œuf ou du lait


Délayez la levure dans le lait tiède (pas plus de 40°).
Réservez une dizaine de minutes.
Versez sur la farine.
Mélangez grossièrement.
Ajoutez le sucre, le sel, l'œuf et le beurre.
Pétrissez une quinzaine de minutes sur un plan de travail fariné.
Couvrez et laissez lever 3 h. à température ambiante ou une nuit au frigo.

Préchauffez votre four à 180°C.

Prélevez une petite boule de pâte, pour les croisillons.
Étalez le reste de la pâte sur une feuille de papier sulfurisé.
Mettez la pâte dans un moule à tarte, ou non, si vous faites d'assez gros bords...

Fendez la gousse de vanille en deux et grattez l'intérieur de la gousse. 
Mettez les grains et le reste de la gousse dans une casserole avec le lait.
Portez à ébullition le lait.
Réservez.

Battez les œufs avec le sucre.
Versez sur le mélange le lait vanillé chaud, en enlevant la gousse.
Mélangez.
Ajoutez la fécule en pluie.
Re-transvasez dans la casserole. 
Faites chauffez quelques minutes en n'arrêtant pas de mélanger, jusqu'à ce que l'appareil épaississe.
Ajoutez le beurre. Mélangez.
[Ma crème n'était pas très lisse alors je l'ai mixé rapidement avec un mixeur plongeant]

Versez la crème sur la pâte.
Disposez les petits croisillons de pâte.

Dorez la pâte avec de l'œuf battu ou du lait.
[Pour moi c'est du lait, je n'aime pas gâcher un œuf pour de la dorure...]

Enfournez pour 40 minutes.

vendredi 9 mai 2014

Réutilisez pour ne pas jetez #2 — Risotto sardines - citrons confits au bouillon d'épluchures d'asperges

Quand je cuisine, j'essaye de jeter le moins possible, ou au moins d'utiliser au maximum les fruits et les légumes alors quand j'ai entendu parler du risi e bisi, un risotto vénitien aux petits pois et à la pancetta cuit par un bouillon à base des cosses des petits pois, j'ai tout de suite commencé à imaginer comment je pourrais adapter cette recette.
Et comme c'est la saison des asperges, j'ai décidé de faire un bouillon aux épluchures d'asperges blanches et aux tiges de persil... Je l'ai associé avec ce que j'avais dans le placard et dans le frigo pour en faire un risotto aux sardines et au citron confit. Je me demandais vraiment ce que ça allait donner... Toutes mes expérimentations culinaires ne sont pas des réussites mais cette fois-ci, c'était super bon ! Il fallait donc que je vous la mette ici, même si, visuellement, ça ne ressemble pas à grand chose...
J'ai mangé les asperges autrement, mais pour renforcer le goût, on peut très bien imaginer en mettre quelques-unes directement dans le risotto... 


Ingrédients

Pour le bouillon d'asperges
2 litres d'eau
les bouts et les épluchures d'un kilo d'asperges blanches (+/- 250 g.)
les tiges d'une botte de persil (+/- 25 g.)
1/2 c. à c. de graines de fenouil écrasées
1 gousse d'ail dégermée
1 c. à c. de sel
-
4 échalotes
12 cl de vin blanc 
2 c. à s. d'huile d'olive
400 g. de riz à risotto
2 c. à s. de citron confit coupé en petits dés
160 g. de sardines à l'huile d'olive
poivre & thym
[voire une pincée de piment d'Espelette]


Mettez tous les ingrédients du bouillon dans une grande casserole.
Portez à ébullition.
Laissez cuire encore 45 minutes à feux doux. Filtrez.
[Ca m'a donné 1,5 l. de bouillon]

Émiettez les sardines.
[Personnellement, j'enlève l'arrête centrale mais chacun fait comme il veut.]

Faites revenir les échalotes dans l'huile d'olive. Couvrez.

Quand elles sont devenues bien fondantes, ajoutez le riz.
Laissez cuire 5 minutes en mélangeant régulièrement.
Déglacez avec le vin blanc.

Quand le riz a tout absorbé, commencez à verser le bouillon, UNE LOUCHE APRÈS L'AUTRE, c'est à dire, n'ajoutez une louche de bouillon qu'une fois la première louche de bouillon absorbée et ainsi de suite jusqu'à épuisement du bouillon.
Mélangez très régulièrement.
[Normalement, il ne faut jamais arrêter de mélanger dés lors qu'on a commencé la cuisson du risotto]
Au milieu de la cuisson, vous pouvez ajouter le citron confit.
[Sinon, à la fin de la cuisson, c'est bien aussi.]

Quand vous avez fini le bouillon, c'est que le risotto est cuit.
Ajoutez donc les sardines, le thym et le poivre.
[Par contre, ne salez pas, entre le bouillon, le citron et la sardine, ça doit déjà l'être bien assez.]


mardi 6 mai 2014

Connaissez-vous le pastrami ? Venez le découvrir du 13 au 18 mai à Colmar !

Aujourd'hui, pour la première fois depuis la création de mon blog, je ne vais pas partager avec vous une recette mais je vais vous parler d'un événement culinaire à venir en Alsace : 
la semaine découverte du pastrami organisée du 13 au 18 mai par Geismar traiteur à Colmar.
 
Photographies de Marie Soehnlen - 4 jeudis -

Jacques Geismar est un artisan de Turckheim, jolie petite bourgade alsacienne voisine de Colmar, qui a été consacré meilleur charcutier 2014 par Gilles Pudlowski. Cette semaine sera donc l'occasion pour lui de nous faire découvrir deux de ses produits phares : le pastrami et, son cousin alsacien, le pickelfleisch; deux recettes à base de poitrine de bœuf salée et épicée, la première est rôtie au four, l'autre est cuite dans un bouillon.

Personnellement, le pastrami, je n'en ai jamais mangé que dans des bagels, c'est à dire, à peu près, deux fois dans ma vie. Je ne peux pas être très critique mais depuis que j'ai entendu parler de cet événement, je compte bien aller goûter un peu plus cette poitrine de bœuf.

D'ailleurs, ces recettes, d'origine juive et alsacienne, sont une bonne raison pour découvrir ce produit qui se développe en France mais aussi d'en apprendre un peu plus sur la tradition culinaire judéo-alsacienne. Pour ce faire, différentes rencontres et animations sont organisés tout au long de la semaine à la winstub le Flory de Colmar :
Mardi 13 mai à 20 h
conférence sur la tradition culinaire judéo-alsacienne par Mireille Israël 
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Mercredi 14 mai à 18 h 30 
Cours de cuisine judéo-alsacienne par Jacques Geismar, secondé par Mireille Israël, suivi de la dégustation
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Jeudi 15 mai à 20 h
Soirée en chansons avec Nathalie Goldberg
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Vendredi 16 mai à 20 h 
Contes, lectures et humour avec Myriam Weil et Raymond Lévy  
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Samedi 17 mai à 20 h 
Musique klezmer avec le violoniste François Requet  
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Dimanche 18 mai à partir de 10 h 30 
Brunch « Delicatessen »
Si vous voulez y participer, réservez par mail à geismar-traiteur@wanadoo.fr ou par téléphone au 03 89 41 78 80 (Winstub Le Flory) dans la limite des places disponibles.
Les animations et rencontres sont gratuites, le brunch est à 18€50.

lundi 5 mai 2014

Malfatti épinards - chèvre

Quand j'ai vu les malfatti de Silvia il y a quelques semaines, j'ai eu très envie d'essayer ces sortes de gnocchi toscan aux épinards et à la ricotta. Forcément, j'y ai mis mon grain de sel et j'ai remplacé la ricotta par un mélange de faisselle et de fromage de chèvre. Après, j'ai adapté selon la texture de la pâte... Voici donc ma version de cette recette italienne traditionnelle, les malfatti, avec des épinards et du fromage de chèvre.
Je les ai servis une fois poêlés au beurre, puis avec le reste de la sauce de mon rôti de porc au lait mais je pense qu'avec une sauce tomate, ça serait parfait aussi !

Ingrédients
Pour 4 ou 6 
[ça dépend si vous le servez en plat ou en accompagnement] 

1 oignon
1 kg d'épinard frais
100 g. de farine + un peu pour fariner les malfattis
1 œuf
1 faisselle de chèvre (environ 90g.)
250 g. de Sainte-Maure de Touraine
muscade


Lavez et enlevez les tiges des épinards.
Faites les cuire 3 minutes (Pas plus!) à l'eau bouillante.
Arrêtez la cuisson avec de l'eau froide.
Égouttez-les et essorez-les au maximum (ils faut leur enlever le plus d'eau possible).

Hachez finement l'oignon.
Faites le revenir dans un peu d'huile d'olive, jusqu'à ce qu'il devienne bien fondant.
Réservez.

Dans un cul de poule, mélangez la faisselle et le fromage de chèvre.
Ajoutez les épinards, l'oignon, l'œuf, la farine et la muscade.
Mélangez jusqu'à obtenir une préparation un peu près homogène.

Avec une cuillère à café, formez des boulettes de pâte.
Farinez-les et disposez-les sur 2 assiettes sans qu'elles se touchent.

Portez à ébullition 3 ou 4 litres d'eau.
Moi j'y ai mis la croûte d'un morceau de parmesan pour suivre les conseils d'un traiteur italien mais vous pouvez tout simplement la saler ou mettre un cube de bouillon.
Plongez les malfatti, un à un dans l'eau bouillante.
Ils sont cuits dés qu'ils remontent à la surface.
Enlevez-les, petit à petit, avec un écumoire.
Réservez sur une assiette chaude.

Après, vous pouvez les re-poêler mais, attention, ça se tient moins bien que les gnocchi...